Après Marc Veyrat (article ICI), et Chef Mohar (article ICI), le Mandarin Oriental Geneva persiste et signe à demontrer son amour du beau et du bon avec une nouvelle invitation à grand chef étoilé, et pas des moindres, elle a reçu le Prix Veuve Clicquot de la Meilleure Femme Chef du Monde 2015: Hélène Darroze .

Elle est LA cheffe que toute la France connait, car, hormis son talent en cuisine (preuve par A+B après mon repas d’hier), la prolifique cheffe est aussi l’atout sympathie -et féminine- du très célèbre programme culinaire de TF1:Top chefs.

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Tout le monde connait son visage, son accent chantant et son sourire certes, mais aussi son exigence (on peut sans mentir dire qu’elle n y va pas par quatre chemins pour dire quand un plat ne lui plait pas), mais connaissez vous sa cuisine?

Moi non, enfin jusqu’à la semaine dernière, car je peux désormais me targuer d’avoir ajouter Hélène Darroze à mon -petit- palmarès de dégustations étoilées et ce n’est évidement pas pour me déplaire!

Cette cheffe française, issue d’une longue lignée de cuisiniers, défends avec enthousiasme une cuisine du coeur, et s’attache à mettre en valeur le terroir de sa région (le Sud- Ouest) à travers une cuisine créative et une grande technicité qui caractérise toujours les chefs étoilés.

Quelques uns des plats signatures de la cheffe Hélène Darroze:

Le suprême de poulet rôti des Landes aux cèpes,

Le pavé de merlu de ligne ou le riz Acquarello à l’encre et chipirons sautés au chorizo et tomates confites.

J’avais aimablement été conviée au repas presse par le Mandarin Oriental Geneva via leur cabinet de RP: PR&Co, je n’ai malheureusement pas pu assister à ce déjeuner exceptionnel, j’ai donc choisi de réserver une table lors de l’unique semaine de présence de la chef au Mandarin Oriental Geneva, et comme évidement le luxe a un prix, l’exigence aussi, je m’attarderais donc à vous dire si -selon moi- (je rappel que ce blog n’est que le reflet de mes expériences personnelles) le prix (tout de même très conséquent il ne faut pas se leurrer), en vaut la chandelle.

Au Menu :

Dîner Hélène Darroze (245 chf)

Caviar, huitre d’Ancelin, haricot mais du Bearn


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Foie gras, Maydie, Cardamome, pistache, figues


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Chipiron, Billette, capres, citron Meyer, Parmesan Reggiano


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Merlu, Chou-fleur, noisette, coquillages, ail rose de Lautrec

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Poulet, cèpes, potiron, sauge

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Framboise, Citronelle, poivre, amande


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Chocolat, Citron vert, passion, gianduja

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Accord mets & vins Suisse (4 verres 65CHF)/NSud Ouest (4 verres 85CHF)

Donc:

Donc, donc, évidement c’est absolument D.E.L.I.C.I.E.U.X , j’ai particulièrement aimé les 2 entrées; l’huitre au caviar (une vrai surprise pour moi qui ne mange JAMAIS d’huitres), est, il faut bien le dire, un délice iodé plein de fraicheur et de douceur, quant au foie gras à la pistache et aux figues (accord parfait de goûts à mes yeux), on ne s’en lasse pas…(en fait je ne me lasse jamais du foie gras, ce n’est pas très étique, ni très suisse mais désolée j’adore trop ça ). Le dessert aux framboises était aussi très surprenant, car léger à souhait, avec cette pointe de sucré et de salé qu’il faut pour un dessert moderne et créatif, en revanche petite déception pour le dessert au chocolat, un peu en trop, un peu trop lourd et qui manque un peu d’équilibre à mes yeux, idem pour le trop grand nombre d’espumas dans le menu, une répétition un peu « too much », le reste était parfait certes mais un peu moins surprenant néanmoins.

Parlons prix maintenant, oui prix…il faut dire que l’addition (boissons comprises) est un peu douloureuse (un peu beaucoup même, j’ai y perdu un oeil et monsieur choisistonresto un bras, cela nous a couté le prix d’une paire de chaussure de grand luxe avec semelles rouges -si vous voyez ce que je veux dire, ou d’un gentil weekend a Paris…), mais cela valait la peine, oui car au même titre que la dite paire de chaussures (bon qui elle ne se mange pas), un plat de cuisine étoilée est un peu comme une oeuvre d’art, éphémère mais mémorable.

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